La violence par la destruction peut s'exercer de deux façons : soit en cherchant à provoquer du dommage psychologique chez l'autre (blessures mentales, blessures au coeur, etc), soit en cherchant à provoquer du dommage physique chez l'autre. Dans les deux cas, c'est de dommages directs et immédiats dont il s'agit.
Nous avons appelé ce premier couple de la violence des deux noms suivants : Abusus et Victimus.
Les tensions mentales (pour ne parler que de celles-là) pourront faire monter "la victime X ou Y" au plafond, littéralement, tellement elles seront fortes. Pour votre quiétude ainsi que pour votre protection personnelle, évitez absolument les personnes présentant ce type de violence.
Le tableau ci-dessous représente les étapes habituelles de montée en tensions agressives, entre Abusus et Victimus. Il est à noter que d'autres scénarios d'interaction entre Abusus et Victimus peuvent exister, il n'empêche que le phénomène de montée des tensions est à peu près toujours le même.
Le rôle de Victimus, dans notre "couple de la violence par la destruction" est ambigu, en ce sens qu'il (elle) peut provoquer (à sa façon) Marteau à produire sa violence d'une part, et ensuite contribuer à l'alimenter.
Alors sauf exception bien sûr, la montée des tensions (et de la violence) entre Abusus et Victimus pourrait ressembler à celui décrit dans le tableau suivant :
Si le processus décrit précédemment se répète à plusieurs reprises, alors commencez à suspecter l'ombre du duo Victimus-Abusus dans votre ménage !
Ceci étant dit, il peut arriver qu'une situation dérape dans le couple sans qu'il faille nécessairement parler de "problèmes de violence"
Et finalement : prenez note du fait que lorsqu'il y a un(e) Abusus et un(e) Victimus, vient un temps où on ne sait plus qui a été violent et qui a été violenté, un peu comme ces batailles de chats qui ont l'air de ne faire qu'un, tellement ils virevoltent ensemble.
Mais il peut arriver, bien sûr, que l'un soit vraiment Abusus, et l'autre vraiment victime. Mais dans un tel cas, la véritable victime tendra à quitter rapidement cette relation devenue trop malsaine pour elle, et n'y restera pas cinq ans, dix ans ou même toute sa vie adulte, à moins d'y obtenir des "gains secondaires" très forts (argent, sécurité, confirmation d'images de rejet en lui ou en elle, etc) ou à moins d'avoir développé une "dépendance affective" vraiment très forte à son endroit.
Sections à venir : 01 - Adele : une soumission qui invite à la domination et 02 - Casse-fer : de la froideur extrême jusqu'aux sentiments