La violence par la déshumanisation est subtile, presqu'invisible, et implique souvent un glissement d'une identité personnelle vers une identité professionnelle, prenant de plus en plus de place, jusqu'à la déclasser complètement.
Ce que cette violence implique, c'est de la privation humaine de base pour les autres (conjoint(e), enfant(s), ami(e)s), le travail ou la carrière prenant tellement de place qu'il ne resterait à peu près plus de place pour le reste.
Alors cette personne se déshumanise de plus en plus, ressemblant de plus en plus à un(e) automate, à une machine.
Homo Gigantus est le nom que nous avons donné à cette personne qui se déshumanise de plus en plus, et qui prive de plus en plus "Minimus" (son ou sa partenaire) de contacts relationnels ou humains véritables.
À la longue, Homo Gigantus considèrera les humains autour d'elle plus comme des machines ou des "objets" que comme des humains véritables.
Les souffrances en privations humaines et relationnelles sur Minimus (et les enfants de cette famille) sont les conséquences les plus graves de ce type de violence.
Voici maintenant les caractéristiques de Homo Gigantus.
Le personnage de "Minimus" est souvent une personne très sensible et humaine, et qui de ce fait, pourra en venir à se sentir particulièrement privée des absences en fréquence et en qualité de son (sa) partenaire Homo Gigantus.
Si Homo Gigantus retire beaucoup d'argent de ses activités très importantes pour lui (pour elle) de son travail, alors Minimus pourrait se retrouver devant une curieuse situation à savoir qu'elle vivrait dans un environnement matériel très abondant et de qualité, alors que dans son coeur et son être résiderait du vide et de la privation, pratiquement de la carence affective.
Voici les caractéristiques de Minimus.
Sections à venir : 4 - La violence par la DESTRUCTION et 01 - Adèle : une soumission qui invite à la domination