002 - La violence en SE REFUSANT une vie EQUILIBREE et HUMAINE
Les conséquences dommageables pour soi et les autres à l'effet de se refuser une vie équilibrée et humaine.
DOMMAGES A SOI-MEME
DOMMAGES AUX AUTRES
CAS 1. Pour les gens dont le travail ou les activités quotidiennes sont bien équilibrées et concordantes avec leurs aspirations profondes, il y aura
accomplissement, humanité normale et bien-être (donc, pas de dommages à soi-même)
Ces personnes seront en mesure de faire partager, aux autres, leur originalité ainsi que la plénitude de leur vie, en particulier s'ils sont bien "aérés mentalement".
CAS 2. Pour les personnes dont le ménage dans leur tête n'a pas été fait depuis longtemps (voir partie précédente), les gains en pouvoir, en prestige et en possibilités de "plaisirs
achetés" pourront paraître irrésistibles et constituer la base d'une vie où l'évitement des souffrances au passé, et les compensations faciles, seront de règle.
Dans un tel cas, la personne se fuira elle-même, et cherchera à réaliser ses rêves de compensation (exemple : cher-cher à se distinguer au travail ou par le
standing alors qu'elle se sent inadéquate depuis sa prime enfance) et, donc, verra son évolution personnelle bloquée.
Les identités "animale" et "spirituelle" de la personne pourront sécher, à la longue (tel l'arbre coupé de ses racines).
Face aux autres, la personne ne pourra donner que ce qu'elle a : bons conseils pour s'adapter et réussir socialement, mais guère plus.
En effet, on ne peut pas beaucoup offrir de soi-même, aux autres, lorsque derrière une façade de "bonne adaptation extérieure" il n'y a ... rien, ou
presque (manque de profondeur et de sensibilité, à un plan profond).
Les dommages aux autres iront donc dans le sens du vide et de la carence intérieure.
CAS 3. Pour les personnes à mi-chemin entre le CAS 1 et le CAS 2 (voir précédemment), il pourra y avoir tensions et confusions importantes sur
soi-même.
Ceci venant du fait que d'un côté, la personne perd parfois le sens de son identité personnelle, au travail, pour essayer de le reconquérir le soir
venu.
Ces personnes seront particulièrement fragiles à l'épuisement émotionnel ou au burn out (le système nerveux qui s'irrite ou s' enflamme ).
Face aux autres, ces personnes à l'identité existante, mais fragile, iront surtout chercher du support pour leur propre compte, plutôt qu'à donner
d'elles-mêmes.
Ceci vient du fait que nageant de la confusion à la clarté, et puis de la clarté à la confusion (concernant leur identité humaine), sans arrêt, ces
personnes seront aux prises avec des problèmes de "survie psychologique".
Face aux enfants, ces personnes pourront devenir rapidement irritables ou impatientes, ainsi que peu disponibles d'esprit (qualité de relation).
Par contre, lors des congés, ces personnes pourront reprendre du mieux et assurer, de nouveau, une présence et une qualité de relation saine, à leurs enfants.
CAS 4. Pour les personnes sans emploi mais dont leur quotidien se passe à amasser des biens matériels sans arrêt, ou bien à "agir en abeille" du matin au
soir, les CAS 2 ou 3 peuvent s'appliquer.
Car ce n'est pas autant le travail qui déshumanise que le fait de s'y perdre, généralement en s'y identifiant de façon si étroite qu'en comparaison,
leur personnalité individuelle aura l'air sous développée, ou faible.